Tu dis bleu, minéral
Quand tu voudrais habiller ton âme
de rouge et de feu.
Tu écris peu, tu désertes la page,
Saint-Antoine derrière son clavier,
ermitage familier qui te cloue à tes pensées disciplinées.
Et pourtant le soir,
et pourtant le soir,
dans le noir ...
Tu accueilles comme le Sauveur,
le petit homme assermenté,
qui te promet le bonheur,
à coups de comprimés multicolores,
mais ta langue ignore désormais
le goût du baiser
tendre ou carnivore.
Tu fuis, tu fuis la vie.
Et pourtant le soir,
et pourtant le soir ...
Quand tu voudrais habiller ton âme
de rouge et de feu.
Tu écris peu, tu désertes la page,
Saint-Antoine derrière son clavier,
ermitage familier qui te cloue à tes pensées disciplinées.
Et pourtant le soir,
et pourtant le soir,
dans le noir ...
Tu accueilles comme le Sauveur,
le petit homme assermenté,
qui te promet le bonheur,
à coups de comprimés multicolores,
mais ta langue ignore désormais
le goût du baiser
tendre ou carnivore.
Tu fuis, tu fuis la vie.
Et pourtant le soir,
et pourtant le soir ...